Alors même que les pilleurs américains détourne, selon des sources syriennes, quelques 3 millions barils de pétrole syrien tous les mois et ce, sans compter les céréales et les produits agricoles trafiqués comme le pétrole vers le Kurdistan irakien, et qui leurs servent non seulement à alimenter une partie de leurs troupes en Syrie mais encore leurs mercenaires terroristes, casse du siècle dont l’itinéraire vient d'être décrit par le renseignement militaire de la Russie, et tout ceci à la faveur de l'assistance directe de la Turquie atlantiste, peu d'observateur s'est penché sur cette curieuse assertions du candidat à la direction du CentCom, le général Eric Kurilla qui lors de son récente audition devant le Sénat a établi sans façon un lien direct entre la guerre en Syrie et celle en Ukraine. Cité par la presse américaine il dit :
" Si la Russie envahissait l'Ukraine, comme beaucoup le craignent, cela pourrait créer une plus grande instabilité au Moyen-Orient, y compris en Syrie bien que ... l'Iran reste la principale menace pour les États-Unis et leurs alliés dans la région." De Kurilla qui s'apprête à prendre le relais après McKenzie dont les quarante ans de carrière a été clôture par la cuisante défaite de l'US Air force face à la force aérienne asymétrique de la Résistance on ne connait pas grand chose sinon ces deux phrases qui en dit sur la suite de la politique syrienne de Washington.
Par cette première étape les Etats Unis ont cherche à se doter de ce qui leur manque depuis des lustres au Moyen Orient, soit un contingent terrestre comptéent qui sert de bouclier à leurs propres forces. Vint ensuite l'épisode de la vraie-fausse décapitation de Daech qui s'et déroulé à Idlib sous l'auspice protecteur du Sultan Erdogan et qui cachait ni plus ni moins et sur fond de massacre de femmes et enfants syriens, l'intronisation du chef de l'ex Al- Nosra comme étant roi d'Idlib et partant de son réseau de trafic de pétrole. Et pourquoi? pour la simple et bonne raison que du Sultan Erdogan les Yankee ont besoin ailleurs. Où? en Ukraine.
Une invasion de l'Ukraine par la Russie signifie un affaiblissement systématique de la présence turque en Syrie et une perte de vitesse significative au Levant du Sultan Erdogan.
Idem pour Israël que cette nuit de 9 février semble, selon Avia, avoir tenté de bombarder parallèlement à Damas et pour la troisième fois depuis 31 décembre le port de Lattaquié et les soldats russes qui s'y trouvent avant de se heurter de plein fouet aux Su-35 russes et aux systèmes électroniques anti GPS de la Russie. Mais faut-il demander à la Russie d'envahir l'Ukraine pour couper l'herbe sous les pieds US en Syrie? Non. Il faut lui demander d'aller droit vers la libération d'Idlib aux côtés de l'armée syrienne et ses alliés, tout en resserrant l'étau autour d’Israël. Et c'est ce qui sur le point de se produire : l'ordre de tir balistique que l'armée syrienne a donné à la fois sur les chasseurs israéliens cette nuit de 9 février est allé avec le feu vert russe.